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Courts dictons de Jésus

Jean 7.37-38

Гэри ДеЛашмутт
លោក Gary DeLashmutt
Gary DeLashmutt
Gary DeLashmutt
Gary DeLashmutt
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Introduction

Jésus était un maître enseignant, et il employait de nombreuses formes d’enseignement (par exemple, conférence, discussion socratique, paraboles, etc.). Il a également prononcé deux types de dictons courts :

  • Aphorismes, qui sont des dictons courts et concis qui expriment une vérité générale (par exemple, « Le pouvoir corrompt et le pouvoir absolu corrompt absolument »). La plupart des Proverbes sont des aphorismes (par exemple, Proverbes 14.4). Nous considérons plusieurs aphorismes de Jésus dans cette série.
  • Mini-enseignements, qui développent brièvement une vérité importante. Jésus les prononce fréquemment en réponse à une situation/personne (par exemple, Luc 10.41,42), ou dans le cadre d'un enseignement (par exemple, Matthieu 7.3-5).

Pourquoi étudier des courts dictons de Jésus ? Tout ce que Jésus a dit vaut la peine d’être étudié, car il est la parole de Dieu incarnée, et toutes ses paroles sont esprit et vie (Jean 6.63). Mais ses courts dictons sont plus faciles à mémoriser en raison de leur brièveté et ils sont largement aplicables.

Nous utiliserons un cadre simple et facile à suivre pour étudier ces courts dictons. Tout d’abord, nous examinerons le cadre du dicton, y compris tout contexte historique pertinent. Ensuite, nous interpréterons le sens du dicton, en examinant les mots clés, le contexte et d’autres passages parallèles. Enfin, nous appliquerons le dicton à notre monde et à nos propres vies, en nous référant parfois à d’autres passages bibliques qui appliquent cette même vérité. Commençons par ce mini-enseignement dans Jean 7.37b,38. Nous sentons que Jésus parle au sens figuré, et non au sens littéral (par exemple : « Je suis le refroidisseur d’eau de l’humanité »). Mais le contexte de cette déclaration le confirme …

Le Lieu : La Fête Des Cabanes

Lire Jean 7.37a. Les paroles fortes de Jésus ont interrompu le dernier jour d’une fête juive. C’était la fête des Cabanes (Jean 7.2). Dieu avait institué cette fête d’automne pour la nation d’Israël 1400 ans plus tôt (Lévitique 23.33-43; Deutéronome ch16 v13-16). Pendant cette semaine de vacances, les Israélites devaient célébrer la nouvelle récolte fournie par Dieu (comme un festin d’Action de grâce d’une semaine !), en veillant à inclure les pauvres et les étrangers. Ils devaient également se souvenir de ce que Dieu avait prévu pour leurs ancêtres lors de l’Exode en construisant et en vivant dans des tentes de feuillage (« cabanes ») comme celles dans lesquelles vivaient leurs ancêtres de l’Exode. Chaque jour, des sacrifices spéciaux d’animaux (y compris des sacrifices pour le péché) étaient organisés.

À l’époque de Jésus, ils avaient développé une manière d’observer cette fête qui reliait la façon dont Dieu avait fourni de l’eau dans le passé, à la future venue du Messie.

Pendant les premiers jours, des milliers de personnes se rassemblent dans l’enceinte du Temple. Les prêtres faisaient une fois le tour d’une estrade élevée, puis y montaient et versaient de l’eau dans un bol sur l’autel. Cela commémorait la fourniture surnaturelle d’eau par Dieu aux Israélites par l’intermédiaire de Moïse (voir Exode 17). Immédiatement après que les prêtres ont versé l’eau, le peuple anticipait la venue du Messie en récitant des passages des Psaumes 113-118 et d’Ésaïe, notamment : « Venez, tous ceux qui ont soif, venez vers les eaux […]. C’est avec joie que vous puiserez de l’eau aux puits du salut » (Ésaïe 55.1 ; 12.3).

Le dernier jour, ils ont modifié le format pour accentuer le drame. Au lieu de faire le tour de l'estrade une fois, les prêtres en font sept fois le tour, sous le regard attentif de la foule. Ensuite, le prêtre a tenu la cruche d’eau de plus en plus haut, tandis que les gens attendent avec impatience, avant de la verser dans le bol. Ensuite, ils ont récité les passages ci-dessus, puis il y avait une courte pause avant la préparation des sacrifices d’animaux.

C’est probablement à ce moment précis que Jésus s’est levé et a crié ces mots : « Si quelqu'un a soif, qu'il vienne à moi, et que celui qui croit en moi boive. Car, comme le dit l'Écriture, des fleuves d'eau vive jailliront de lui. » (Jean 7.37b,38). Les yeux et les oreilles de tous les spectateurs auraient été fixés sur Jésus et ses paroles. Les prêtres auraient probablement été furieux que Jésus interrompe le point culminant de la fête. Maintenant, nous sommes en mesure de comprendre et d’apprécier ce dicton …

La Signification : « Je Suis Le Messie Et Je Peux Étancher Votre Soif Spirituelle Avec L’Esprit De Dieu. »

C’est clair qu’à travers ces mots, Jésus s’annonçait comme l’accomplissement de cette fête ! Il dit : « Je suis le Messie promis. Je suis la source “d’eau” spirituelle pour chaque personne, capable d’étancher pleinement la soif spirituelle de chacun. Et je le ferai en donnant l’Esprit de Dieu à chaque personne qui vient simplement à moi et croit en moi. »

Comment savons-nous que Jésus fait référence à l’Esprit de Dieu comme « l’eau vive » ? Dans Jean 7.38, Jésus dit de cette promesse « comme l'ont dit les Écritures » - se référant à une prédiction de l’Ancien Testament. Il se référait probablement à Ésaïe 44.3, qui prédit le jour où Dieu déversera son Esprit sur Israël spirituellement assoiffé.

Dans le verset suivant, Jean nous dit ce que Jésus voulait dire (Jean 7.39). Il dit dans 7.39a que recevoir l’Esprit est synonyme de la promesse de « recevoir des fleuves d’eau vive » dans Jean 7.38. Jean 7.39b nous dit que ce don de l’Esprit était encore futur. Ce n’est pas qu’après la mort de Jésus pour nos péchés (Jean décrit Jésus comme « pas encore été glorifié ») que l’Esprit de Dieu a pu habiter les pécheurs. Mais maintenant que Jésus est mort pour nos péchés, son Esprit est disponible comme un don gratuit pour tous ceux qui viennent à lui.

Pensez à l’affirmation titanesque que Jésus fait pour lui-même ! Voyez-vous pourquoi il n’est pas possible de dire que Jésus prétendait n’être qu’un bon enseignant/exemple moral, ou n’être qu’un des nombreux voies vers Dieu ? Je suis tout à fait favorable au respect des différentes religions et de leurs adeptes. Mais nous devons également respecter ce que les fondateurs disent réellement, et ne pas leur faire dire ce qu’ils n’ont pas dit. Il est irrespectueux de dire que Jésus prétendait n’être qu’un des nombreux chemins vers Dieu ! C’est manifestement faux – il a affirmé à maintes reprises qu’il est le seul chemin vers Dieu (Jean 14.6), qu’il est la seule source de vie spirituelle (Jean 7.38), qu’il est le seul Sauveur (Jean 8.24). De plus, en prétendant être le Messie prédit par l’Ancien Testament, l’Ancien Testament dépeint également ce Messie comme le seul Sauveur et le souverain légitime de toute l’humanité (Daniel 7.13,14). Il est donc irrespectueux de lui faire dire ce qu’il n’a pas dit, et il est insensé de parler de lui en termes positifs s’il se trompe sur cette affirmation. Comment parleriez-vous positivement de moi si je prétendais être le seul Sauveur de la race humaine ? Le fait de me tromper à ce sujet me rend, au mieux, fondamentalement indigne de confiance, au pire, profondément dérangé ou trompeur. Il en va de même pour Jésus.

Pensez à la promesse alléchante que Jésus fait pour vous et moi ! Cette soif de l’âme que nous avons éprouvée toute notre vie, ce sentiment qu’il doit y avoir quelque chose de plus, cette soif qu’aucune quantité d’argent, jouets, expériences sexuelles, réussite professionnelle, éloges humaines, relations amoureuses, etc. ne peut étancher. Cette soif que nous essayons d’ignorer par l’activité et la distraction – mais qui réapparaît parfois lorsque nous sommes seuls la nuit. Cette soif qui nous rend fatigués de la vie et incapables de donner aux autres comme nous savons que nous devrions le faire. Jésus nous dit : « Je peux vous donner mon Esprit. Il sera une source inépuisable d’amour pour votre âme (voir Romains 5.5). Son amour étanchera votre soif et vous fournira de l’amour à donner aux autres. » Aucun autre fondateur religieux n’a jamais promis cela ! Des millions de personnes témoignent qu’elles ont fait l’expérience de la vérité de cette promesse ! Et si cette promesse était vraie ? Et si vous n’aviez pas à continuer à boire des « eaux » qui ne vous satisfont pas, et si vous n’aviez pas à rester cynique pour vous protéger d’une autre déception ? Ceci nous amène à l’application personnelle de ce court dicton …

L’application : Comment Puis-je « Boire » Cette « Eau Vive » De l’Esprit De Dieu ?

Aucune œuvre, aucun rituel, aucun vœu ni aucune réforme personnelle ne sont nécessaire. L’Esprit est un don de Jésus qu’il a payé par sa mort. La seule exigence est que nous croyions en lui (relire Jean 7.37 – « venez à moi et buvez » est synonyme de « croyez en moi »). Si vous mourez de soif physique, vous vous confiez simplement à quelqu’un qui vous donne de l’eau à boire. Si vous mourrez de soif spirituelle, vous vous confiez simplement à Jésus qui vous donne alors l’Esprit de Dieu. Ce passage implique, et d’autres passages l’affirment, que nous devons le faire de deux manières et dans un ordre chronologique :

Tout d’abord, recevez le Saint Esprit en vous confiant à Jésus comme votre Sauveur. Utilisant cette même analogie avec une personne différente, Jésus a dit : « Celui qui boit de cette eau [...] aura de nouveau soif. Mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura plus jamais soif » (Jean 4.13,14). L’offre est la même. Le temps du verbe en Jean 4.13 est un présent-continu – « Celui qui continue à boire cette eau (physique) aura encore soif. » Mais le temps du verbe en Jean 4.14 est aoriste-punctilien – « Celui qui boit une fois de l’eau que je lui donne n’aura jamais soif … ». Au moment où vous recevez Jésus comme votre Sauveur, il vous accepte définitivement et son Esprit vous habite en permanence. Il y a un point avant lequel vous êtes justement sous la condamnation de Dieu et séparé de son amour. Et il y a un point après lequel vous êtes à jamais accepté par Dieu et habité par son Esprit. Et le point qui séparé ces deux états est le point de votre décision de venir à Jésus et de vous confier à lui comme votre Messie et Sauveur. Vous pouvez le faire aujourd’hui, tout de suite.

Ensuite, ayant été habités par l’Esprit de Dieu, nous devons rester remplis de l’Esprit. Après avoir cru en Jésus, la soif fondamentale d’être perdu a disparu. Mais nous pouvons connaître un manque d’abondance spirituelle si nous ne continuons pas à boire de Jésus. Il est intéressant de noter que les verbes en Jean 7.37,38 sont des verbes au présent-continu: « […] qu’il continue à venir à moi et continue à boire. Celui qui continue à croire en moi […] ». Cela englobe probablement la première consommation mentionnée ci-dessus, mais cela souligne la nécessité de continuer à venir, à boire et à croire.

Paul souligne cette même vérité dans Éphésiens 5.18. « Soyez remplis » est un présent-continu : « Continuez à permettre à l’Esprit de vous remplir/contrôler ». Et dans Éphésiens 5.19-21, Paul nous dit comme nous pouvons développer une habitude de « boire » qui nous maintient plus constamment remplis de l’Esprit :

Lire Éphésiens 5.19. Encouragez-vous les uns les autres par la parole de Dieu – surtout les passages qui soulignent le caractère et les promesses gracieux et fidèles de Dieu. Méditer sur des passages mémorisés (dont le chant est un sous-ensemble) est essentiel à cet égard. Se rappeler mutuellement ces vérités est un autre moyen. En nous alignant ainsi sur la réalité, l’Esprit de Dieu nous élève avec sa paix et son espérance (Romains 15.13). À l’inverse, si nous nous concentrons sur nos problèmes ou ce que nous n’avons pas, nous sommes entraînés plus loin dans la négativité de ce monde déchu.

Lire Éphésiens 5.20. Remerciez Dieu le Père à tout moment et pour tout chose. Parce que nous savons à quoi ressemble Dieu et ce qu’il nous a donné, nous pouvons rendre grâce pour les grandes bénédictions que nous avons déjà. Parce que nous savons qu’il travaille pour notre bien, même à travers les difficultés, nous pouvons aussi le remercier pour cela. En nous alignant ainsi sur la réalité, l’Esprit de Dieu nous fortifie. Inversement, lorsque notre défaut est de nous plaindre et de nous apitoyer sur nous-mêmes, nous empêchons l’action de l’Esprit.

Lire Éphésiens 5.21. Soumettrez les uns les autres parce que vous avez la crainte de Christ.  Par défaut, nous avons tendance à nous rapporter égoïstement aux personnes dans notre vie. Il en résulte beaucoup de déception quand elles ne nous épaulent pas, n’anticipent pas nos désirs, interrompent nos plans de confort, etc. Au lieu de cela, nous pouvons choisir (sur la base de ce qui précède) de nous « soumettre » à eux – de considérer comment nous pourrions les servir. Lorsque nous adoptons cette posture, nous libérons l’Esprit de Dieu pour qu’il fasse ce qu’il veut faire – donner aux gens l’amour de Dieu, et déverser davantage de son amour dans nos âmes lorsque nous donnons son amour aux autres.