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Trouver du repos pour votre âme

Matthieu 11.28-30

Гэри ДеЛашмутт
លោក Gary DeLashmutt
Gary DeLashmutt
Gary DeLashmutt
Gary DeLashmutt
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Jésus était un maître enseignant qui employait de nombreuses formes d’enseignement. Il a également prononcé de courts dictons faciles à mémoriser et largement applicables. Il a utilisé deux types de dictons courts :

  • Aphorismes, qui sont des dictons courts et concis destinés qui expriment une vérité générale. Les Proverbes sont principalement des aphorismes (par exemple, Proverbes 29.1).
  • Mini-enseignements, qui développent brièvement une vérité importante. Dans cette enseignement, nous examinerons un autre des mini-enseignements de Jésus. On le trouve dans Matthieu 11.28-30 (lire). Seulement trois versets, mais si attrayants et profonds ! J’ai été attiré (et parfois hanté) par ces mots de manière récurrente au cours des quatre dernières décennies. Comme je les ai mémorisés et que je les ai médités dans la prière, ils ont changé ma vie. J’espère que, si vous y réfléchissez en lisant cet enseignement, ils changeront aussi votre vie. Jésus répond à trois questions sur le repos – quel est ce repos, où il se trouve, et comment l’obtenir. Examinons chacune de ses réponses à tour de rôle …

Quel Est Ce Repos ?

On pense souvent que le repos est une inactivité physique (par exemple, une sieste) ou des « vacances » de travail. Ce sont des formes légitimes de repos, mais ce n’est pas de cela que parle Jésus. Ce repos est plus profond que le repos corporel ; c’est le repos de notre « âme » - notre être le plus intime. Et ce repos est un repos dont nous pouvons profiter même pendant que nous travaillons (le « joug » est lié au travail).

La définition du mot grec, anapauo (traduit par « repo ») dans le lexique de Strong comprend : « se rafraîchir, avoir des attentes calmes et patientes ».

Tout le monde n'a-t-il pas besoin de ce genre de repos ? Qui n’est pas fatigué des exigences épuisantes de la vie ? Qui n’est pas accablé par les fardeaux écrasants de la vie (adversités et crises ; échec, culpabilité et regret) ? Qui peut prétendre que la façon dont ils se distraient et se soignent eux-mêmes leur procure un véritable repos de l’âme ? Nous avons tous besoin de ce repos et nous le voulons. La question est : où pouvons-nous le trouver ?

Où Se Trouve Ce Repos ?

Jésus dit que le repos de l’âme pour chaque personne, le repos de chaque fardeau, se trouve en lui. Quelle affirmation étonnante ! Personne d’autre que Dieu lui-même ne pourrait offrir ce genre de paix à tout le monde. Matthieu 11.29b est une allusion à quelque chose que Dieu a offert en Jérémie 6.16 (lire). Jésus affirme donc que lui seul peut donner le repos de l’âme à chaque personne parce qu’il est Dieu avec nous (« Emmanuel »).

Vous ne pouvez pas trouver le repos de votre âme dans une philosophie religieuse (par exemple, le bouddhisme). Vous ne pouvez pas trouver le repos de votre âme dans un code moral (par exemple, le confucianisme ou l’islam). Vous ne pouvez pas trouver le repos de votre âme dans la réalisation de soi (par exemple, le Nouvel Âge, le développement personnel). Vous ne pouvez trouver le repos de votre âme que dans une relation avec une Personne, le Jésus vivant, qui est disposé et capable de donner à chacun de nous le repos de l’âme. Cela nous amène à la question clé …

Comment Pouvons-Nous Obtenir Ce Repos De Jésus ?

Jésus répond à cette question à travers deux invitations (Matthieu 11.28a,29a). Bien que ces deux invitations soient liées, elles ne sont probablement pas synonymes. Au contraire, « Venez à moi » est son invitation initiale pour nous, tandis que « Prenez mon joug sur vous et apprenez de moi » est son invitation continue après que nous avons répondu à son invitation initiale. Certains commentateurs soutiennent que Jésus lançait une invitation uniquement à ceux qui ne croyaient pas en lui. D'autres commentateurs soutiennent qu'il lançait une invitation uniquement à ceux qui croyaient déjà en lui. Mais notez que Jésus dans le contexte précédent parle à la fois de ceux qui ne croient pas en lui (Matthieu 11.20-24) et ceux qui croient déjà en lui (Matthieu 11.25-27). Il est donc raisonnable au'il s'adresse aux deux groupes dans Matthieu 11.2-30.

« Venez à moi […] et je vous donnerai du repos. » Il dit : « Confiez-vous à moi, et je vous délivrerai du fardeau fatiguant de votre aliénation de Dieu. » C’est la même invitation que Jésus a lancée en Jean 6.35, bien qu’il ait utilisé une métaphore différente. Ne pas avoir la vie (zoe) de Dieu dans votre âme, c’est comme ne pas avoir de nourriture ou d’eau dans votre corps. Mais lorsque vous venez à Jésus et que vous vous confiez à lui, il vous donne la vie spirituelle en vous réunissant avec Dieu.

Jésus est tout aussi présent ici dans votre chambre qu’il l’était lorsqu’il a prononcé ces mots au public d'origine ! Son offre est tout aussi bonne pour vous qu’elle l’était pour eux. C’est peut-être pour cela que vous lisez ces lignes – pour entendre son invitation à se réconcilier avec Dieu et à la recevoir. Si vous faites cela, il vous permettra de vivre ce repos de la manière dont il sait qu'il vous assurera le mieux (par exemple, soulagement de la culpabilité, espoir pour l’avenir, sentiment de rentrer enfin chez vous, etc.). E puis, alors que vous commencez à marcher avec lui, il vous donne une deuxième invitation à recevoir un repos continu et approfondi …

« Prenez mon joug sur vous et apprenez de moi […] et vous trouverez le repos pour vos âmes. » Les rabbins exhortaient leurs disciples à « prendre le joug de la Loi ». C’est-à dire, ils devaient apprendre la loi de Dieu de leur rabbin, puis travailler pour y obéir. Mais un tel travail conduit à la lassitude de l’âme plutôt qu’au repos de l'âme (voir Actes 15.10). Au lieu de cela, Jésus exhorte ses disciples à « apprendre de moi ». Jésus remplace la loi par ses propres instructions, et il promet qu’apprendre de lui mènera au repos de l’âme que la loi ne pouvait pas fournir. Mais maintenant, nous arrivons à un embranchement interprétatif :

Une interprétation est : « Apprenez tout ce que Jésus enseigne, en réalisant qu’il est un maître doux et humble. » Parce que Jésus n’est pas dur et exigeant comme la loi, mais plutôt doux, humble et serviable, apprendre de lui nous conduira au dessein de Dieu pour nos vies, et à dépendre de lui pour nous permettre de vivre de cette façon (sous « mon joug ») – et au repos de l’âme qui résulte de vivre de cette façon. C’est certainement et merveilleusement vrai, et cela est enseigné ailleurs dans la Bible (par exemple, Jean 15 ; Romains 8.4, 6).

Une autre interprétation est que « [...] car je suis doux et humble de cœur » définit ce que nous devons apprendre de Jésus. En d’autres termes, Jésus dit que la clé du repos de l’âme est d’avoir un cœur doux et humble. Il est particulièrement doux et humble, et c’est pourquoi il possédait un équilibre et une paix remarquables. Il est donc particulièrement apte à nous enseigner la douceur et l’humilité – et ainsi à nous conduire au repos de l’âme. C’est ainsi qu’Andrew Murray a compris ce passage : « La douceur et la petitesse (l’humilité) sont la seule chose qu’il nous offre; nous y trouverons un repos parfait de l’âme. »

Je suppose que Jésus pourrait signifier les deux dans ce passage, bien que je soupçonne qu’il veut dire l’un ou l’autre. Prenons le deuxième chemin et explorons ce lien entre l’humilité et le repos de l’âme.

L’humilité Et Le Repos De L’âme

De nombreux passages biblique établissent un lien entre l’humilité et le repos/la paix, et (à l’inverse) entre l’orgueil et l’anxiété/la peur.

Ésaïe 57.15,19-21 forge cette connexion (lire). L’Éternel habite avec les humbles pour les ranimer et leur donner de la paix. Mais l’âme des méchants/orgueilleux ne peut pas être tranquille et n’a pas la paix.

Sophonie 3.11-13 établit également cette connexion de base (lire). Si nous voulons pouvoir nous réfugier au nom du Seigneur, c’est notre orgueil qui doit être enlevé, et un cœur humble est ce que nous devons cultiver.

Lire 1 Pierre 5.5b-7. Jeter tous vos angoisses sur Dieu ne peut être séparé de la posture plus fondamentale qui consiste à nous vêtir d’humilité les uns envers les autres et de nous humilier devant Dieu. Si je ne réussis pas à jeter mew angoisses sur Dieu, c’est probablement parce que je ne m’humilie pas.

Lire Psaumes 131.1,2. Verset 2 décrit le repos de l’âme, et 131.1 explique comment David a composé et calmé son âme. Un cœur fier – c’est-à-dire un état d’esprit qui tourne autour de soi, en particulier de l’agrandissement de soi, de la validation de soi, etc. D’un cœur fier vient des yeux hautains –  se comparant et rivalisant avec d’autres personnes (attirés par des comparaisons positives, puis rendus anxieux par des comparaisons négatives). D’un cœur fier viennent aussi des pieds égoïstement ambitieux – poursuivant des projets et positions qui se valident et s’agrandissent (Jérémie 45.5). Une activité orgueilleuse jaillissant d’un cœur fier crée inévitablement des troubles de l’âme comme l’anxiété. À l’inverse, « Un croyant mûr abandonne la clameur de l’ambition orgueilleuse et se repose dans le Seigneur. » (Bible Knowledge Commentary).

Combien de votre anxiété, de votre inquiétude, de votre frustration, etc. est-ce dû à un cœur fier, des yeux hautains et des pieds ambitieux ? Bien qu’il y ait d’autres raisons d’anxiété, j’ai découvert que c’est la principale raison de la mienne («´Avec le crédit vient le stress … »).

Jésus est prêt et disposé à nous enseigner l’humilité afin que nous puissions avoir le repos de l’âme. Jésus doit nous l’enseigner, parce que nous ne pouvons pas la fabriquer (« Le moi ne peut pas chasser le moi », il ne fera que se transformer). Mais nous pouvons être des étudiants réceptifs, et il existe des idées bibliques sur la nature de cette réceptivité. En voici quelques-unes qui me sont utiles. Je ne peux que les expliquer brièvement, alors notez lequel(s) vous attête(nt), et poursuivez-le(s) devant Dieu.

Demandez à Jésus de vous enseigner l’humilité. A. W. Tozer termine son chapitre percutant sur « La douceur et le repos de l’âme » par cette prière : « Seigneur, rend-moi enfantin. Délivre-moi de l’envie de rivaliser avec un autre pour la place, le prestige ou la position […]. Délivre-moi de la façade et de la prétention […]. Aide-moi à m’oublier et à trouver ma vraie paix en te regardant […]. Pose sur moi ton joug facile d'oubli de soi afin qu à travers lui je puisse trouver le repos. »

Méditez sur les passages bibliques sur l’orgueil et l’humilité et lisez des livres chrétiens de qualité sur l’humilité. Laissez-les exposer votre fierté, approfondir votre désir d’humilité, éclairer votre rôle dans la cultivation d’humilité et vous encourager sur l’engagement de Dieu à travailler l’humilité en vous.

Demandez à Dieu de révéler votre style d’orgueil personnel et de vous y sensibiliser (Psaumes 139.23,24). La fierté vient avec son propre camouflage ; il est toujours plus facile de la reconnaître chez les autres qu'en soi-même. La fierté chrétienne est encore plus subtile et plus facile à nier parce que nous faisons tellement de choses vraiment bonnes. Demandez à Dieu : « De quelles manières puis-je me vanter,  m’apitoier sur moi-même, etc. ? » « Avec qui dois-je comparer et rivaliser ? » « Quels sont mes projets d’autocouronnement ? » Habituez-vous à admettre vos réponses aux autres, car la fierté est comme un champignon – elle grandit dans l’obscurité, mais se rétrécit dans la lumière.

Associez une compréhension plus profonde de votre fierté à une augmentation des actions de grâces et des louanges à Dieu, et à une appréciation et une estime créatives des autres. Cela vous aide à devenir sainement « petit », tandis que Dieu devient « grand » et que d’autres deviennent des « coéquipiers ».

Apprenez à considérer toutes les souffrances comme des occasions d’approfondir l’humilité (lire 2 Corinthiens 12.7) – en particulier les mauvais traitements infligés par les autres : « L’humilité est une très belle chose à voir; mais […] (devenir) humble est vraiment douloureux […]. C’est douloureux d’être critique, d’être mal compris, d’être mal jugé, d’être rejeté, d’être déprécié; mais de tel choses sont la voie royale vers l’humilité. Aucun d’entre nous n’aime marcher de cette façon. Curieusement … pour certains d’entre nous, c’est lorsque nous réalisons à quel point nous sommes peu considérés par les autres que nous commençons (enfin) à reconnaître à quel point nous sommes estimés par Dieu. Nous avons cessé de nous demander ce que les autres pensent de nous ; nous avons découvert notre valeur aux yeux de Dieu. »

Attendez-vous à ce qu’il s’agisse d’un processus continu (par opposition à « J’ai déjà vécu cela ») et « stratifié » (avoir une conscience de plus en plus profonde de la fierté) par rapport à un plateau spirituel sur lequel vous arrivez. « L’humble n’est pas complètement exempt d’orgueil ; c’est quelqu’un qui voit rapidement son orgueil et se repent. L’humilité est comme la perfection : c’est un but à poursuivre, même si nous confessons librement que nous ne sommes pas arrivés. La puissance de l’humilité ne réside pas dans le fait de l’atteindre, mais plutôt dans sa poursuite. »

« À quelle point l'humilité devrait-elle être une priorité pour moi ? » Combien de repos de l’âme voulez-vous ?